Nymphe au toc

Publié le par Vince

Pêche aux appats naturels : découverte de la nymphe au toc

 

 

 La nymphe au toc est Une technique très peu utilisé car méconnue, elle consiste a présenter une nymphe plus ou moins lesté à dame Fario à l'aide d'une canne destiné a la pêche aux appâts naturels.

 

 

 Texte et photos Vincent Bastide & Jérôme Aussanaire

 

 

  Le matériel:

 

Le matériel classique de la pêche aux appâts naturels peut-être utilisé.

La canne: Qu’elle soit a fil intérieur ou de type anglaise elle se doit de mesurer une longueur comprise en 3.40 et 4.40 environ, sa glisse doit être excellente et elle se doit d'être bien équilibrée, les nymphes utilisées étant parfois peu lestées.

Le moulinet: Il a peu d'importance, son rôle n’étant que de servir de réserve de fil. Un moulinet de type manuel (ritma72, 73 ...), semi automatique (Vivarelli, Ritma 80 MRT ...) voir même un petit moulinet a tambour fixe peuvent être utilisés, même si la légèreté est de mise.

Le nylon: comme souvent dans ce type de pêche, il se doit d’être visible, avoir une bonne élasticité et peu de mémoire, dans la plupart des conditions entre 12 et 16/100.

Le bas de ligne doit être discret et souple, son diamètre sera en rapport avec le diamètre du corps de ligne, généralement 2/100 de moins que le corps de ligne. Il sera relié à celui-ci par un micro émerillon.

Comme à la pêche aux appâts naturels, il est souhaitable d’intercaler un indicateur de type Rigoletto sur le corps de ligne, sa couleur évoluant en fonction des conditions de luminosité.

Les nymphes: Les nymphes utilisées sont très diverses, le modèle est choisi en fonction du lieu et de l'époque, ainsi que de la puissance du courant et de la profondeur.Quelques modèles à avoir dans sa boîte (avec ardillon écrasé bien sur) :

La T4 de chez Devaux

L'oreille de lièvre a bille

La phaisant tail (normal et orange spot)

                             

 

 

 L'action de pêche: 

    

L'objectif est de présenter à notre belle Fario la nymphe de la façon la plus naturelle possible, comme si on lui présentait un ver ou une teigne. La différence la plus notable entre la pêche aux appâts naturels et la nymphe au toc étant que le leste et non pas sur la ligne mais sur la nymphe elle-même. L’avantage de cette pêche étant d’avoir à disposition plusieurs tailles de la même nymphe afin de s’adapter aux différents postes. Le matériel de pêche à la mouche comprend de nombreux types de lests (laiton , tungstène, fil de cuivre …) pouvant nous permettre faire face à toutes les situations. Mais il est aussi possible d’ajouter quelques plombs sur le bas de ligne afin de nous permettre d’améliorer la dérive sans changer de nymphe.

 Après avoir lancé la nymphe à l’endroit voulu, la dérive est légèrement différente, il faut veiller à toujours garder la canne bien haute (comme pour les dérives chères à nos pêcheurs Pyrénéens) et à ne pas trop faire "racler" la nymphe sur le fond, à part certaines situations où les poissons sont littéralement calés au fond de la rivière. 

 

 

La touche est visualisée par un petit ralentissement, déplacement, ou accélération du guide fil, le ferrage doit être très rapide étant donné que dame Fario aura vite deviné la supercherie et donc aura vite recracher cette imitation ...C’est le problème de cette technique pour les « non moucheurs » et les pêcheurs attendant le « toc toc » de la truite , l’appât étant artificiel, la truite recrache plus vite encore, une période d’adaptation sera parfois nécessaire.

                          

 

 

 

 

Publié dans Technique

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